SCALP 86
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
SCALP 86

LA LUTTE EST EN MARCHE AVANT...mais c'est dur de passer la vitesse!
 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

 

 Nuits de brutalites policieres au TASER au CRA de Vincennes

Aller en bas 
AuteurMessage
revoltaire
Admin
revoltaire


Nombre de messages : 255
Localisation : Espagne
Date d'inscription : 17/10/2007

Nuits de brutalites policieres au TASER au CRA de Vincennes Empty
MessageSujet: Nuits de brutalites policieres au TASER au CRA de Vincennes   Nuits de brutalites policieres au TASER au CRA de Vincennes Icon_minitimeLun 25 Fév - 14:52

vu ds libe du 25 fevrier 08

Que s’est-il passé exactement dans la nuit du 11 au 12 février dans le centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes (Val-de-Marne) ? Selon la Ligue des droits de l’homme (LDH), des sans-papiers retenus dans ce centre, en attendant leur expulsion du territoire français ou de passer devant un tribunal, ont été victimes de brutalités policières. L’un d’eux, Khaled, âgé d’une vingtaine d’années, aurait subi un tir de Taser. Touché à la poitrine, il a perdu connaissance. Ce qui a nécessité son transfert par les pompiers à l’Hôtel-Dieu, l’hôpital du centre de Paris, qui fait office d’unité médico-judiciaire.

Le jeune homme restera hospitalisé pendant deux jours. On lui a posé une attelle au bras. Un certificat médical fait état de «contusions dorsales et à la face», nous a indiqué son avocat, Me Sylvie Boitel. Une enquête de l’IGS (Inspection générale des services, la police des polices) est en cours. A la préfecture de police de Paris, un interlocuteur nous a confirmé que des incidents entre policiers et retenus ont bien eu lieu dans le centre de rétention de Vincennes et que l’un des retenus a déposé plainte auprès de l’IGS. En revanche, les versions divergent sur l’origine des incidents, le nombre de tirs de Taser auxquels a procédé la police, et le nombre de personnes blessées. Pour la Ligue des droits de l’homme, tout a commencé par une banale prise de bec entre retenus et policiers.

Télé. «Dans la nuit du 11 au 12 février, l’administration du centre […] décide de procéder à un appel de tous les retenus», nous a indiqué Jean-Pierre Dubois, le président de la LDH. «Vers 23 heures, un des policiers éteint sans un mot la télé que regardaient des retenus.» Le ton monte. Des renforts de police arrivent. Six retenus, qui disent avoir été insultés, «sont enfermés dans une chambre» avec des policiers, dont Khaled. C’est à ce moment-là qu’il aurait subi le tir de Taser à bout portant au niveau de la poitrine. Un autre retenu nommé Samir a également été admis à l’Hôtel-Dieu. Lui aussi aurait subi un tir de Taser. De même qu’un troisième homme. Mais pour la préfecture de police de Paris, il n’y a eu qu’un seul tir.

Matelas. En tout cas, les incidents sont confirmés par la Cimade. Dans un communiqué, cette association présente dans le centre de rétention de Vincennes fait état d’une «intervention musclée» d’une soixantaine de policiers dans la nuit du 11 au 12 février, qui a «entraîné l’hospitalisation de deux personnes». Les autres retenus sont renvoyés et confinés sans ménagements dans leurs chambres.

Plus tard dans la nuit, les incidents vont reprendre. Des retenus mettent le feu à leurs matelas dans deux chambres pour protester contre le comportement de la police. Nouvelle arrivée de renforts. Cette fois, «on fait descendre dans la cour tous les retenus, y compris ceux qui dormaient et n’avaient été mêlés à aucun des incidents précédents», affirme la LDH. Dans le froid hivernal, des personnes sont couvertes. D’autres pas. Tout le monde sera fouillé. Ça prend du temps. L’opération va durer «jusqu’à 4 heures du matin».

Selon la Cimade, depuis la fin décembre 2007, «les tentatives de suicide, automutilations, grèves de la faim, départ de feu se sont multipliés dans ce centre de 280 places». Pour l’association, «il symbolise l’industrialisation de la rétention et de l’expulsion des sans-papiers».
Revenir en haut Aller en bas
 
Nuits de brutalites policieres au TASER au CRA de Vincennes
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SCALP 86 :: Les Luttes :: SANS PAP'-
Sauter vers: